Depuis notre bungalow à l’IGESA, en empruntant un sentier longeant la forêt, nous avons pu facilement rejoindre le départ de notre randonnée pour l’ascension du pic N’Ga (Kô Ngââ).
Avec ses 262 mètres d’altitude, c’est le point de refuge en cas d’alerte tsunami et donc le chemin est balisé.
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Bien chaussés, gourdes remplies d’eau et crème solaire dans le sac, chapeaux ou casquette sur la tête, nous étions prêts pour deux heures de marche, aller et retour.
Une centaine de mètres après le panneau indiquant le début du sentier, nous sommes arrivés devant un espace orné de bouées marines, de coquillages et de totems sculptés : le péage.
Boîte blanche avec une fente posée au sol, une « tirelire » attendait notre contribution : 100 francs par personne (un peu moins d’un euro).
Mais comme pour le rocher tabou, ce péage est récent puisque mis en place en 2015 par deux personnes et sans l’accord de la tribu de Komagna.


Si le péage de 200 francs pour le parking a disparu, celui-ci subsiste…
Source : article du journal « Les Nouvelles Calédoniennes » du 24/8/2015

Le sentier commence par traverser des hautes herbes avant de pénétrer dans la forêt sèche où l’ombre est la bienvenue.

Petit à petit, le sentier apparait comme de plus en plus raviné par les fortes pluies successives.


En même temps qu’il se raidit au sortir de la forêt, le sol devient caillouteux et nous sommes exposés en plein soleil. Heureusement, c’est le début de la matinée, mais il fait déjà chaud.

Après quelques courtes pauses pour nous retourner et admirer le paysage qui se découvre au fur et à mesure de la montée, nous sommes arrivés à la croix marquant le sommet.


Le pic N’Ga domine l’île des Pins et offre une vue imprenable sur le lagon.

La terre rouge contraste avec les bleus de l’océan Pacifique.




Après en avoir pris plein les yeux, nous sommes redescendus prudemment par le même chemin en prenant bien garde de ne pas glisser dans la pente raide.

De cette randonnée nous garderons l’incroyable panorama offert sur l’île des Pins et ses magnifiques contrastes de couleur, même avec un ciel nuageux, c’est dire !