L’Outback
L’Outback

L’Outback

Alors que la plupart des australiens vivent dans des villes le long du littoral, l’Outback est une région extrêmement vaste à l’intérieur du continent australien. Il s’étend du Territoire du Nord à l’Australie-Méridionale et de l’Australie de l’Ouest au cœur de la Nouvelle-Galles du Sud et du Queensland.

Grand comme les deux tiers de l’Europe, plus de 2,5 millions de kilomètres carrés, il n’est pas très peuplé : un peu plus d’un million d’habitants soit moins de 5 % de la population du pays.


C’est un endroit emblématique associé à la terre rouge, aux grands espaces, à la liberté, aux aborigènes et à leur culture.

Le Red Centre, le « cœur rouge » de l’Outback, regorge de merveilles naturelles : Uluru, Kata Tjuta, Kings Canyon, les McDonnel Ranges


Dans cet espace qui semble infini, les routes dessinent de longues lignes droites au milieu des plaines plantées d’acacias, de desert oak, d’arbustes et broussailles, de touffes de spinifex….



Des animaux ont réussi à s’adapter au climat chaud et sec de cette région.

Certains sont issus du marronnage, des animaux domestiques retournés à l’état sauvage :

  • les brumbies, des chevaux sauvages issus de chevaux domestiques relâchés à différentes périodes,
  • les dromadaires apportés par des colons afghans de l’ethnie pachtoune et retournés à la vie sauvage (regardez bien la vidéo à la fin de l’article…).
Source : Pinterest

Les dingos, eux, sont probablement issus de chiens domestiques arrivés en Australie entre 3 500 ans et 5 000 ans en arrière.

Les cochons, chats, renards, et lapins introduits par les colons européens et redevenus sauvages dégradent l’environnement et donnent lieu à des campagnes d’éradication très coûteuses.


Parmi les animaux autochtones de l’Outback, ont peut citer chez les oiseaux les perruches et cacatoès qui se rassemblent en début et fin de journée autour des points d’eau, les kangourous et de nombreuses espèces de lézards et de serpents dont certaines très dangereuses comme le serpent de la Mulga ou le Taïpan du désert.

Cacatoès rosalbin ou Gala, photographié à Salt Creek Rest Area juste au coucher du soleil, vers 18h35.


La route serpente à l’infini : vue sur la Luritja Road depuis le drone

Le long des routes, une trentaine de hotspot ont été installés.

Ce sont des amplificateurs de signaux de téléphonie mobile qui ont été conçus et développés par CAT, une organisation aborigène d’Alice Springs, pour donner aux peuples autochtones des régions éloignées un meilleur accès aux services.


La parabole pointe vers la tour de téléphonie mobile la plus proche pour en amplifier le signal.

Il fallait une technologie robuste, simple et adaptée à une utilisation dans l’Outback. L’installation ne nécessite pas d’alimentation et ne comporte aucune pièce mobile ou électronique.

Pour l’avoir testé, cela fonctionne très bien. C’est surprenant qu’un signal si faible et donc difficilement captable par le téléphone soit ainsi amplifié


Luritja Road

Avec l’agriculture et le tourisme, l’exploitation minière est la principale activité économique de ces régions. Grâce à l’absence de montagne et de glaciation depuis le permien, l’Outback est très riche en fer, aluminium, manganèse et uranium. On y trouve aussi de l’or (nous en reparlerons dans un prochain article), du nickel, du plomb, du zinc et de l’opale en abondance.



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