Lundi 1er janvier 2024
Tous nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui commence pour nous en Tasmanie.
Nous avons continué notre route vers l’ouest en direction de Queenstown, puis de Strahan avant de rejoindre le lendemain le Grand Parc National de Cradle Mountain.


Avant d’atteindre Queenstown, nous nous sommes arrêtés une première fois au Iron Blow Lookout.

Outre le superbe panorama, nous avons profité d’une vue plongeante depuis la passerelle sur la mine à ciel ouvert qui a été inondée.
Les restes de minéraux dans la terre donnent des couleurs surprenantes mais il manquait le soleil pour les rendre éclatantes…

Nous nous sommes ensuite arrêtés une deuxième fois pour marcher à flanc de montagne jusqu’à la plateforme permettant d’observer une cascade, la Horsetail Falls.


La cascade manquait un peu d’eau pour être vraiment spectaculaire…

Queenstown est une ancienne ville minière située sur le versant ouest du Mount Owen.
Si l’or a attiré les mineurs vers 1880, c’est finalement l’exploitation du cuivre qui s’est révélée la plus rentable à partir de 1892.




Un bel aménagement rend hommage aux mineurs avec sur chaque pierre une plaque rappelant les dates importantes de la ville, de son développement à son déclin…












La Tasmanie, comme la plupart des grandes villes australiennes, est un terrain de jeu pour les artistes de rue… qui font ici dans le local !



Après cette belle découverte, nous sommes partis sur la côte ouest à Strahan. Le village a été créé pour servir de port pour l’exploitation forestière et minière de la région et c’est désormais la porte d’entrée des zones sauvages de forêts primaires du sud-ouest de la Tasmanie.


Après une courte marche d’un peu plus d’un kilomètre sur un sentier aménagé à travers la forêt, nous avons atteint les Hogarth Falls, de jolies cacades au milieu des fougères.

Nous avons ensuite rejoint un camping sauvage pour passer la nuit, à l’ouest de Zeehan, un village de 845 habitants qui en avait compté jusqu’à 10.000 lorsque les mines d’argent et de plomb étaient exploitées dans la région, au début du XXème siècle.

Mais pas de pause dans ce village un peu fantôme car nous avions encore 10 kilomètres de gravel road à parcourir en terminant par une descente à 10% pour finir sur le rivage. Stressant, mais cela en valait la peine !
N’est ce pas Vic et Taz ? Voici des images prises avec le drone…

Après un magnifique coucher de soleil, nous avons pu observer de nombreux pademelons, paddymilla qui veut dire « petit kangourou de la forêt » en langue aborigène. Ils attendaient la tombée de la nuit pour quitter leurs cachettes en forêt et se nourrir en toute sécurité.

Mardi 2 janvier
Notre nuit a été bercée par les vagues et après le petit déjeuner nous sommes repartis à 7h45 pour parcourir les 120 km qui nous séparaient du Grand Parc National de Cradle Moutain où nous avions prévu de randonner.

Deux heures de route plus tard, nous avions nos ticket de navette pour rejoindre le départ de la randonnée de Dove Lake, une boucle de 6 km autour du lac avec en arrière-plan la montagne Cradle Moutain et ses 1.545 m d’altitude servant de décor.

Malgré le temps gris, nous n’étions pas tout seul pour la randonnée.

Il y avait plusieurs groupes de touristes pas toujours très silencieux…


A la fin de la pause pique-nique, Florence a fait connaissance avec le Black Currawong, « Réveilleur noir » ou « Calibé de Tasmanie ».
Pas impressionné et rusé, il est reparti avec un tiers de sandwich après avoir réussi son coup, « un vol à la tire » !
Un conseil si vous avez l’occasion d’en croiser un, n’oubliez pas également de bien fermer votre sac à dos…
L’après-midi, nous nous sommes baladés sur une piste à Ronny Creek pour observer des wombats. De loin, ils ressemblaient à de petits ours et la prairie était truffée de terriers.


A 17h30, nous avions rendez-vous au Devils@Cradle pour assister au nourrissage d’un animal emblématique de l’île, le diable de Tasmanie.

Devils@Cradle n’est pas un zoo mais un sanctuaire pour protéger les diables d’une maladie, un cancer de la face, qui décime l’espèce depuis le début des années 1990.

Quoll ou « chat marsupial »

A table !

Au menu du soir, une cuisse de kangourou, miam !


Proportionnellement à sa taille, le diable est le mammifère aux mâchoires les plus puissantes et ses pattes antérieures légèrement plus longues que les postérieures lui donnent une drôle de démarche.

Le soir venu, nous avons dormi au camping Discovery Park où nous avons pu à nouveau observer des pademelons dont une femelle avec son petit. Le lendemain, nous avons prévu de remonter vers le nord de la Tasmanie…